dimanche 1 janvier 2017

Samsung Galaxy J1 2016

Il n'y a pas si longtemps, et avec un peu de retard, nous vous avons proposé le test du Samsung Galaxy J1 sorti en 2015. Sans surprise, l'appareil n'a pas soulevé l'enthousiasme en raison de sa fiche technique d'entrée de gamme et de l'absence de 4G. Mais le temps file et la version 2016 de ce Galaxy J1 est déjà disponible. C'est donc elle que nous testons ici. Pour cette refonte, le smartphone propose des caractéristiques certes toujours pas spectaculaires, mais néanmoins nettement améliorées.

Il embarque ainsi un écran WVGA Super Amoled de 4,5" (800 x 480 px), une puce mobile quadruple cœur Exynos 3475 Quad, 1 Go de mémoire vive, une puce graphique Mali-T720, un capteur photo principal de 5 Mpx capable de filmer en HD 720p, un autre frontal de 2 Mpx, une compatibilité 4G (cat 4), une batterie amovible de 2050 mAh et 8 Go de stockage interne (+ microSD). Notez au passage que nous testons ici la version mono-SIM du produit. L'ensemble tourne sous Android 5.1 Lollipop, sur lequel le fabricant a plaqué son habituelle interface TouchWiz. Enfin, les dimensions sont de 132,6 x 69,3 x 8,9 mm, pour 131 g sur la balance.

Le Samsung Galaxy J1 2016 a été lancé il y a quelques semaines, au prix public conseillé de 159 €.

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ERGONOMIE ET DESIGN 4/5


Le Galaxy J1 2016 affiche un design tout en rondeur, qui ressemble énormément à celui du J1 de l'année dernière. Ici aussi, le plastique est de rigueur. À tel point qu'on a l'impression de tenir un Samsung des années précédentes, avant que le fabricant se mette à employer le verre et le métal pour ses gammes Galaxy A et Galaxy S. Une fois l'appareil en main, le matériau ne respire pas l'élégance.

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Mais qu'importe, car le plastique ici utilisé s'avère de très bonne facture, et semble suffisamment robuste pour résister à quelques chutes et aux outrages du temps. De plus, le dos légèrement bombé améliore la préhension, qui dans l'ensemble est excellente. Et ce malgré un taux d'occupation de l'écran sur la face avant de 63 % seulement.

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Ce score franchement mauvais est compensé par la taille assez petite de l'afficheur. De sorte que le champ d'action du pouce couvre sans problème la totalité de la surface d'affichage.

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ECRAN 4/5


L'une des différences majeures entre ce J1 version 2016 et son prédécesseur est à aller chercher du côté de l'écran. Samsung a en effet troqué la technologie TFT du premier contre un afficheur Super Amoled ! Une amélioration nette sur le papier, qui se confirme en pratique. D'abord du côté de la colorimétrie, avec un delta E certes pas parfait à 4,3, mais tout de même assez correct. Quant à la température des couleurs, elle tutoie en revanche la perfection, avec un score de 6430 kelvins, très proche de la valeur idéale de 6500 kelvins. La luminosité maximale ne déçoit pas non plus, à 450 cd/m², tandis que la réactivité s'inscrit dans la moyenne, à 83 ms.

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Malgré ces qualités, l'écran du Galaxy J1 2016 n'est pas exempt de défauts. À commencer par sa lisibilité en extérieur, qui s'avère assez mauvaise, puisque nous avons mesuré son taux de réflexion lumineuse à 22 %. Un score beaucoup trop élevé, et loin des meilleurs du genre qui tournent plutôt aux alentours de 8 %. Avec un tel score, l'écran de l'appareil se montre très sensible aux reflets, et peut devenir pénible à utiliser en extérieur lorsqu'il fait particulièrement beau. L'autre souci était en revanche prévisible dès la découverte de la fiche technique : avec une diagonale de 4,5" pour une définition WVGA de 800 x 480 px seulement, l'afficheur du J1 2016 ne peut délivrer mieux qu'une densité de 207 pixels par pouce. Avec de telles caractéristiques, vous aurez compris que l'appareil n'est pas vraiment taillé pour les longues sessions multimédias ou Web, mais plutôt pour les tâches du quotidien, comme la consultation des emails, des réseaux sociaux ou la navigation sur les pages Internet aux formats adaptés.

INTERFACE ET NAVIGATION 3/5


Tout comme le J1 premier du nom qui avait osé débarquer l'année dernière sous Android 4.4 KitKat, son successeur n'est pas franchement à la pointe dans ce domaine. Le nouveau venu tourne en effet sous Android 5.1 Lollipop, sur lequel le fabricant a ajouté son habituelle interface utilisateur TouchWiz. Les évolutions sont ici essentiellement d'ordre esthétique, avec notamment des icônes plus modernes et plus agréables à l'œil. Pour le reste, on retrouve le mode de fonctionnement habituel de cette interface, avec des écrans d'accueil, un menu des applications, une zone de notifications, etc.

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Sous le capot, le smartphone ne déborde logiquement pas d'ambition, avec une puce quadruple cœur Exynos 3475 Quad cadencée à 1,3 GHz et épaulée par 1 Go de mémoire vive. Là encore, il s'agit d'une amélioration conséquente par rapport au précédent modèle et sa puce double-cœur associée à 512 Mo de RAM. Néanmoins, ce n'est pas pour autant que le cru 2016 va décoiffer qui que ce soit par sa vitesse d'exécution. Pour les tâches habituelles du quotidien, comme la gestion des emails ou l'ouverture d'applications assez légères (météo, actus, réseaux sociaux, etc.), il se montre d'une réactivité tout à fait correcte, même en enchainant plusieurs applis à la suite. Ce n'est pas toujours fluide et quelques microlags s'invitent çà et là, mais l'ensemble reste tout à fait praticable.

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MULTIMÉDIA 3/5


Au regard des caractéristiques de l'écran, vous aurez sans doute déjà compris qu'il ne faut pas en attendre des miracles en matière de consultation de vidéos. Le rendu de l'afficheur étant tout de même correct, vous pourrez envisager de visionner quelques séquences vidéos pas trop longues sans déplaisir. L'appareil a même le bon goût de décoder nativement quasiment tous les formats et codecs les plus populaires du moment, dont le Full HD 1080p, qui ne sert vraiment pas à grand-chose ici. Le constant est le même pour les jeux vidéo. La puce Mali-T720 est loin d'être un foudre de guerre. Elle suffit pour les titres dits casual, mais pas plus. Les jeux en 3D un peu gourmands, mais très optimisés, tels que Riptide GP2, se lanceront, mais, entre le manque flagrant de détails, le framerate à la rue et les ralentissements fréquents, mieux vaut s'abstenir.
 
VIDÉO
JEUX



La sortie casque du Samsung Galaxy J1 se place dans la bonne moyenne de notre comparatif. Suffisamment puissante pour la grande majorité des dispositifs d'écoute, elle profite en outre d'une bonne dynamique et d'une distorsion inaudible. Comme bien souvent, seule la restitution de l'image stéréo n'affiche qu'une mention passable. Pour le haut-parleur, c'est une autre histoire. Placé au dos de l'appareil, il ne délivre qu'une partie limitée du spectre — celle correspondant aux voix globalement — et n'est pas très puissant.

AUDIO

PHOTO 2/5


Pour ce qui est de la captation de photos et des vidéos, le J1 2016 propose la même configuration que son prédécesseur, avec un module principal de 5 Mpx qui filme au mieux en HD 720p et un autre frontal de 2 Mpx. Les résultats sont malheureusement à peu de chose près identiques. Même si l'on remarque une légère amélioration pour ce qui est du niveau de détails, cela reste très insuffisant dans ce domaine. De plus, les couleurs apparaissent un peu plus ternes. Et on ne vous parle même pas du rendu en basse luminosité, qui est tout bonnement inexploitable, comme vous pourrez le constater par vous-même dans notre face-à-face. En revanche, le flash est bien géré et ne brûle pas les sujets.

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AUTONOMIE 4/5


Même s'il n'embarque qu'une "petite" batterie de 2050 mAh, le Galaxy J1 2016 ne démérite pas du côté de l'autonomie ; sans doute grâce à ses composants très modestes et peu énergivores. Dans notre test d'autonomie maison, il a tout de même réussi à réaliser 13h10 avant de crier grâce. Ce qui correspond en pratique à une journée et demie en usage standard. Et dans tous les cas, il faudra vraiment abuser pour parvenir à le mettre à genoux avant la fin d'une journée. Enfin, dans notre autre test d'autonomie, en lecture vidéo en streaming cette fois-ci, il a tenu 11h12. Ce qui constitue une assez bonne performance donc.
Le Samsung Galaxy J1 (2016) côté téléphonie
La fonction téléphonie de ce smartphone fait preuve d'un classicisme à toute épreuve. Ce qui ne l'empêche pas d'être efficace et de répondre aux besoins les plus courants en la matière. Et on apprécie toujours autant la possibilité chez Samsung de lancer un appel ou d'écrire un SMS simplement avec un mouvement du doigt vers la gauche ou vers la droite depuis le journal des appels. Comme évoqué en préambule, nous avons testé ici la version mono-SIM de l'appareil. Il existe aussi une version "Duo", pas encore disponible en France à l'heure où nous bouclons ce test. Quant à la qualité audio en conversation, elle s'avère tout à fait correcte, sans non plus marquer les esprits outre mesure. L'appelant et l'appelé s'entendent bien, sans micro-coupure ou bruit parasite. Enfin, le fix GPS ne nous a pas posé de problème particulier, l'appareil étant en mesure de trouver rapidement plusieurs satellites après un démarrage à froid.